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En quête d'inspiration?...

  • Photo du rédacteur: madieyoga
    madieyoga
  • 9 janv. 2018
  • 3 min de lecture

C'est difficile de se trouver, se reconnaître, de se sentir soi même et d'avoir confiance en soi et dans ses décisions, ses choix.

En ce début d'année, souvent chargé de bonnes résolution, je souhaite partager avec vous deux choses qui m'ont particulièrement aidée :

Big Magic, Elisabeth Gilbert.

Elisabeth Gilbert est notamment l'auteur de Eat, Pray, Love. Mais dans Big Magic, on la découvre dans un registre tout à fait différent. Donc si le premier ne vous a pas plu, donner une chance à ce dernier.

Ce livre est une sorte de manuel pratique de créativité. Ma première impression a été qu'il n'était pas fait pour moi, qu'il ne s'appliquait pas à mes projets. C'est une lecture agréable, donc je suis allée au bout. Elisabeth développe des théories imagées interessantes. C'est le genre de lecture qui reste dans un coin de la tête, qui vient nourrir les réflexions, qui surprend parfois et fait réagir. Certains passages pris au premier degrés ont pu me sembler complètement perchés dans un premier temps, mais plus tard, ils ont dévoilé leur sens dans un autre contexte.

Ce livre m'a appris, que lorsqu'une idée se présente, il faut en prendre soin, la prendre au sérieux, lui donner une chance. Lorsque vous tenez une idée, il faut creuser ! Au mieux, cette aventure débouche sur la réalisation d'un projet, au pire, votre curiosité vous aura permis de découvrir de nouveaux horizons. Et qui sait, peut-être qu'un jour, le temps passé sur cette idée vous sera utile. Trop souvent, on a tendance à se censurer et ne même pas essayer par peur de ne pas rentre dans le moule, de ne pas réussir (mais réussir quoi au juste?!). Ce livre m'a permis de ne pas lâcher mon idée, d'accepter de ne pas savoir précisément vers où j'allais, quelle en était la finalité. De simplement me faire confiance, de m'autoriser la curiosité de creuser, d'essayer, de me tromper, de persister a été libérateur.

A partir d'une étude dans laquelle Brené, professeur et chercheur en sciences humaines et sociales à l'University of Houston, décortique les mécanismes de la honte qui trouve sa source dans la peur d'être déconnecté des autres, elle découvre l'importance du sentiment de vulnérabilité. Ce sentiment que beaucoup refusent ou cherchent à oublier en se voilant la face ou à l'aide de substitut.

Au cours de son étude, Brené découvre que les gens peuvent être divisés en 2 catégories: ceux qui ont confiance en eux et les autres. Qu'est ce qui permet à certain d'être plus sûr d'eux que d'autres?

Le sentiment de mériter d'être aimer pour ce qu'ils sont.

Simplement le fait de croire qu'ils le méritent. Ces individus ont le courage de se présenter au monde tels qu'ils sont, d'être authentiques et d'embrasser leurs vulnérabilités. Ils sont persuadés que ces vulnérabilités sont ce qui les rendent uniques. Ils sont prêts à agir et à prendre des décisions sans aucune garantie de résultat.

La vulnérabilité est le lieu où naissent la joie, la créativité, l'amour, la cohésion. Se tenir éloigné de cette vulnérabilité, c'est renoncer au bonheur, à l'authenticité. Il faut accepter d'être vu tel que l'on est.

Cette vidéo m'a enfin convaincue de vivre ma vérité. Elle m'a confortée dans mes choix, même si aucun résultat n'était garanti. Elle a simplifié mes rapports à mes amis et à ma famille.

C'est un sentiment libérateur de s'autoriser une expérience / un projet / une aventure, sans avoir nécessairement un résultat attendu précis. Il ne s'agit pas là de prendre des risques sans les avoir mesurés, mais de repousser petit à petit les frontières de son terrain de jeu. De jouer avec sa créativité, avec ses qualités, ses faiblesses et de vivre entier. Tout cela en étant soit même, en se réalisant de façon authentique.

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